Mieux vivre la migraine

Je repensais à ce que disait Maréchal, avoir une vie stable et ne pas se laisser rattraper par les facteurs déclenchants quand on se sent bien.

Cela fait 6 mois que je lutte pour espacer les médocs.

Je mets tout de mon côté : j'essais de me coucher à peu près à la même heure, je me lève à la même heure même le we (à 1 heure près).

Je fais du yoga 1 fois par semaine, j'essaie de faire du sport 1 heure deux fois par semaine (pas qqchose qui tape donc vélo d'appart ou stepper). J'essaie de prendre l'air régulièrement.

Je bois toujours la même dose de café.

J'évite le bruit, le fromage, trop de chocolat (je ne peux pas m'en passer totalement).

Pour les crises qui arrivent brusquement, que je n'éviterai pas, je prends assez rapidement un demi triptan.
Pour les douleurs qui, je sens , peuvent passer car liées à un mauvais sommeil, des tensions dans le cou, etc, je privilègie le bi prof.
Mais malgré tous ces efforts, je suis très angoissée; j'ai l"'impression que dès qu'elles arrivent, je sombre dans la peur panique d'être clouée au lit pendant 3 jours.
J'ai l'impression que je vais mourir chaque fois. Pourtant, je saisque cela a une fin mais je me déteste quand je suis malade. Je perds tout sens du commun, je déprime, j'en veux à la terre entière, je me sens seule.
Comme si une malédiction m'était tombée dessus.

Je pense que je ne prendrai plus de traitement de fond. J'aui l'impression que c'est reculer pour mieux sauter. je ne parle que pour moi bien sûr, je souhaite que cela marche pour les autres.

J'espère simplement que mon témoignage peut en aider d'autres : cela va de mieux en mieux. Mais je reste attentive à une rechute.

Bon courage à tous.

Dol

En parcourant votre message, Dol, je me suis revue...dans tous les détails et je me revois encore ! Une véritable malédiction....impossible de mener une vie"normale" avec ses joies, ses tracas, ses fêtes avec cette clé au dessus de la tête. La prise d'un demi triptan est une bonne chose : en nous déculpabilisant sur l'éventuelle survenue d'une crise elle nous permet d'éviter le sur-dosage et de ce fait le sevrage. Je ne sais pas si un jour on pourra faire mieux ! mais j'ai acquis au fil des ans, lorsque je suis dans l'impasse totale, l'assurance qu'il ne s'agit que d'épisodes difficiles et qu'en aucun cas la crise ne s'est installée définitivement. Cela me permet de patienter et d'attendre une amélioration. Bon courage à tous et à toutes. Comment vont ceux qui utilisent le griffonia ?

Oui, Cola, je suppose qu'une des clés pour commencer à aller mieux (que ce soit moralement ou physiquement, c'est lié dans les mig), c'est d'accepter au moins pour une part notre état.
Mais c'est tellement difficile.
Surtout, lorsque pendant quelques jours je ne suis pas malade, c'est comme si je rêvais d'une guérison, comme si je me disais que j'ai tout fait pour que ça aille mieux donc il n'y a pas de raison pour qu'elle me tombe dessus.
Et quand elle revient, je suis à nouveau dans le refus, dans l'angoisse qu'elle arrive parce que , mince, j'ai du loupé un truc.
Quand les jours passent, que le souvenir de la douleur s'atténue, j'espère et en même temps, de jour en jour, c'est un pas de plus vers la nouvelle crise.
Je me demande ce qu'il se produirait si je ne pensais absolument pas à la future crise ?
Est ce que je n'en aurais plus ou moins ??
CE serait le rêve !
En attendant, bon courage à tous !
Avec le changement de temps de ces derniers jours, c'est dur de ne pas être malade (pression atmosphérique)...
Amitiés
Dol